1. |
Apprends-moi
02:47
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Apprends-moi la distance
Celle qui fait qu’on inspire
Les arias l'insolence
La force d’un sourire
Apprends-moi le sauvage
Celui que j’ai dedans
Celui qui sort des cages
Qui respire à plein temps
Apprends-moi les errances
Ce qu’on ne doit pas dire
La grâce et la souffrance
De commencer l’avenir
Apprends-moi quelques pages
De tes plus beaux souv’nirs
Raconte-moi le courage
Qu’il faut pour mieux en rire
On va se regarder de loin
Histoire de se voir en entier
Et on ne gardera, c’est bien
Que le plus fin de nos côtés
On va se regarder de loin
L’histoire saura nous raconter
Que sur la route sur le chemin
Y’a 2 étoiles illuminées
Apprends-moi ces torrents
Comment on peut rester
La force du courant
Comment pas détester
Apprends-moi l’innocence
Les rêves de 20 ans
Lumière, incandescence
Pour supporter/affronter tourments
Apprends-moi qu’un beau jour
J’aurai les cheveux blancs
Que tes doutes tes amours
Me reviendront souvent
Apprends-moi à rester
Vivant jusqu’à la page
Celle qu’on tourne en dernier
Juste après le virage
On va se regarder de loin
Histoire de se voir en entier
Et on ne gardera, c’est bien
Que le plus fin de nos côtés
On va se regarder de loin
L’histoire saura nous raconter
Que sur la route sur le chemin
Y’a 2 étoiles illuminées
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2. |
Le rêveur
02:47
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J'étais l'enfant qui courait moins vite
J'étais l'enfant qui se croyait moins beau
Je vivais déjà dans les pages vides
Où je cherchais des sources d'eaux
J'étais celui à l'épaule d'une ombre
Qui s'appuyait, qu'on retrouvait dormant
Je connaissais les voix
Qui, dans les Dombes,
Nidifient sous les mille étangs
Je fus plus tard l'adolescent qu'on moque
Au regard vain dans la ville égaré
L'homme qui campe à l'écart de l'époque
Tisonnant ses doutes pour s'y chauffer
Je suis monté au lac des solitudes
Dans l'écrin gris des charmes sans raison
Où des airs vieux palpitaient sous la lune
J'aurai laissé des chairs aux ronces, des chansons
La note basse des monts, les absences
Les émeraudes du val interdit
Toutes les belles ruines du silence
Tout ce qui ne sera pas dit !
Si jamais tu t'accroches à ma légende
Il faut que tu t'en remettes à mon mal
Ne trahis pas, vois la plaie où s'épanche
Tout un monde animal
L'enfant muet s'est réfugié dans l'homme
Il écoute la pluie sur les toits bleus
Les cœurs sont effondrés, le clocher sonne
Que faire sans toi quand il pleut ?
Ma vie ne fut que cet échec du rêve
Je ne brûle plus, non, ce sont mes liens
Les sabots des armées m'ont piétiné sans trêve
J'écris dans le ciel vide et vous n'y lirez rien
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3. |
Tous les oiseaux
02:27
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Tous les oiseaux font de leur mieux
Et nous parfois on les laisse faire
Alors ils frôlent un bout des cieux
Et nous d’en bas ça nous enterre
Tous les oiseaux font des envieux
Et nous parfois on reste à taire
Nos mots d’amour sous nos hivers
Parlant des heures sans même un aveu
Pourquoi vont-ils vers la lumière ?
Pourquoi sont-ils indifférents ?
Pourquoi eux et pas nous sans frontières
Entre soleil et océans…
Tous les oiseaux font de leur mieux
Des voyageurs assis dans l’air
Alors ils volent des jours précieux
Dans le silence et sans misère
Pourquoi sont-ils dans la lumière ?
Pourquoi sont-ils si insolents ?
Pourquoi eux et pas nous sur les mers
Vagabonds sur des nuages blancs…
Y’a des oiseaux au fond de tes yeux
Qui dévisagent ce que j’espère
Un peu d’âme un peu d’homme heureux
Un peu de ce nous qui nous éclaire
Pourquoi sont-ils dans la lumière ?
Pourquoi sont-ils si insolents ?
Pourquoi eux et pas nous sur les mers
Vagabonds sur des nuages blancs…
Pourquoi vont-ils vers la lumière ?
Pourquoi sont-ils indifférents ?
Pourquoi eux et pas nous sans frontières
Entre soleil et océans…
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4. |
Alors peut-être
03:04
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Si parfois sur le chemin
Tu tombes, tu tombes
Si dans le petit matin
Tu vagabondes
Si tu as raté le train
Du monde, du monde
Et que tu vises incertain
La lune blonde
Alors, peut-être
Toi qui me ressemble
Alors, peut-être
Nous marcherons ensemble
Si tu crois que le tonnerre
Qui gronde, qui gronde
Est plus puissant que la guerre
La fronde, les bombes
Si tu crois que la misère
Qui plombe, qui plombe
Sera changée en une ère
Féconde, féconde
Alors, peut-être
Toi qui me ressemble
Alors, peut-être
Nous y croirons ensemble
Si tu vois que la pluie fine
Qui tombe, qui tombe
Derrière la vitre dessine
Un nouveau monde
Un paradis de collines
De formes rondes
Si tu aimes l’opaline
Et la colombe
Alors, peut-être
Toi qui me ressemble
Alors, peut-être
Nous aimerons ensemble
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5. |
Suspendons-nous
02:22
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Suspendons-nous pour nous surprendre
Laissons nos corps se balancer
Laissons nos coeurs se désapprendre
Se décevoir et avancer
Suspendons-nous pour nous éprendre
De c' qu'on ne sait plus regarder
Voir tout en haut et puis descendre
Sentir le vent et avancer
Suspendons-nous sur nos étranges
Émois qui nous font chavirer
Souvenons-nous que les temps changent
Qu'un mal d'amour peut s'oublier
Suspendons-nous pour nous étendre
Le temps d'un rêve ou d'un regret
Il est trop tard pour redescendre
De tous ces trains qu'on a manqués
Suspendons-nous laissons nos coeurs se balancer
Suspendons-nous pour quelques heures quelques années
Suspendons-nous sur nos silences sur nos baisers
Suspendons-nous il reste un rêve à caresser
Suspendons-nous pour mieux comprendre
Ce monde est à réinventer
Sortons les ailes, nos âmes tendres
Sur les lueurs se déposer
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6. |
L'étouderie
01:53
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Si tu as oublié tes clés ce matin
C'est que l'amour t'a pris sur son dos
Si tu as manqué raté le train
C'est que l'amour s'est posé sur ton dos
L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
L'étourneau qui perdit l'amour heureux
L'a retrouvé au fond de mes yeux
Si j'ai laissé mes soucis en chemin
C'est que l'amour s'est posé sur mon dos
Si j'ai oublié le prix du pain
C'est que l'amour m'a prise sur son dos
L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
La perdrix qui perdit l'amour heureux
L'a retrouvé au fond de tes yeux
Si tu as oublié le lendemain
Si j'ai effacé l'air du refrain
Si tu as mélangé mai et juin
Si j'ai oublié de demander ta main
L'étourderie des amoureux partis
Fait tourner la tête des tourtereaux
Qui éperdus perdirent l'amour heureux
Pour le retrouver au fond de mes yeux
Pour le retrouver au fond de tes yeux
Pour le retrouver au fond de nos yeux
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7. |
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Connaissez-vous le vent
Le vent qui nous porte ?
Pour nous c'est le vent doux
Le vent d'ouest un peu flou
Qui frappe à notre porte
Le vent et sa cohorte
De mots fous
Et bientôt on cahote
Malgré nous
Bientôt c'est la mer morte
Le Pérou ! … ouh, ouh, ouh
Connaissez-vous le temps
Le temps qui nous mène ?
Pour nous c'est le temps fort
La tempête entre en scène
Suivie du soleil d'or
L'astre roux qui promène
Sur nos corps
Et jusque dans nos veines
Son trésor
On court à perdre haleine
Pas d'temps mort ! Oh, oh, oh...
Connaissez-vous l'amour
L'amour qui nous lie ?
Pour nous c'est l'amour dense
Danser jusqu'à la lie
Joie et peine en balance
De l'aurore à minuit
Ciel immense
Dans nos cœurs ébahis
Une transe
Comme une étoile amie
Notre chance ! Mm, mm, mm...
Connaissez-vous la vie
La vie qui nous tanne ?
Pour nous c'est liberté
Rivière et sarbacane
Surtout pas enfermés
La vie en caravane
Ça nous plaît
Tisser des liens, des lianes
En été
Rêver parmi les ânes
Et chanter ! Eh, eh, eh...
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8. |
Un pianiste en hiver
04:58
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Il jouait du piano dehors
Se baladait de places en places
Un croque-notes en plein effort
Doigts dans le froid et vent de face
Que ceux qui pensent qu’un piano
Ne permet pas la fantaisie
Que sa lourdeur est un fardeau
Un handicap, une maladie
J’ai croisé cet après midi
Des marteaux en plein centre-ville
Certes ils faisaient pas mal de bruit,
Mais par bonheur pas malhabiles…
Ils martelaient dans nos oreilles
Des harmonies, de vraies merveilles
Comme attiré par un aimant
Je m'suis arrêté un moment
En pleine rue, sur le passage
Où l’on doit continuer son chemin
Où les vitrines des magasins
Sont à l’honneur, pas le courage.
Il jouait du piano dehors
Se baladait de places en places
Un croque-notes en plein effort
Doigts dans le froid et vent de face
Dans une rue il faut un but
Pour s’arrêter et regarder.
Sans quelconque curiosité
On passe pour un demeuré !
Des guitares, des accordéons,
Des saxophones ou des violons
Voilà ce que les citadins
Ont l’habitude d’entendre au loin…
Mais un piano ? Oui un piano !
C’est surprenant presque indécent !
Il s’est installé là, en a t’il bien le droit ?
Il dérange nos coutumes
Ce pianiste très adroit !
Adroit, que dis-je, un vrai virtuose !
De ceux qui ont plus de dix doigts
Pour jouer Bach, Mozart, Chopin
Comme de modestes airs de rien…
Il jouait du piano dehors
Se baladait de places en places
Un croque-notes en plein effort
Doigts dans le froid et vent de face
Il a fait les gens s'arrêter
On en trouvait de tous les âges
Quelques visages illuminés
Avec Noël comme paysage…
Pourtant,
Des hommes de loi passant par là
Firent appliquer ce que de droit
Il dérangeait l’ordre public,
Mais il dérangeait en musique !
Il jouait du piano dehors
Se baladait de places en places
Un croque-notes en plein effort
Doigts dans le froid et vent de face
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9. |
Éclat de rire
03:07
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J’te décrocherai jamais la lune
C’est bien dommage
j’y suis souvent
Perdues mes illusions nocturnes
Expert en nage contre-courant
J’t’enseignerai rien sur la vie
Les intuitions ça s’apprend pas
Pour être honnête j’ai rien compris
Je fais le malin j’ai pas le choix
Mais si mes mots te font sourire
Et mes conneries sonner ta voix
Ça m’suffit
Quand j’pense à toi
C’est à peu près tout c’que je veux
Ce que j’aimerais garder de toi
Un éclat de rire
Moi ça m’va
J’vais hériter de pas grand chose,
En tout cas pas d’quoi investir
Des mots des notes
des bouts de prose
On s’arrachera pas ta tirelire
On peut rêver de plus sérieux
D’un phare au loin dans la nuit brune
Mais tu nous laisses
tes doutes mon vieux
On va faire quoi de ces lacunes ?
Mais si tes mots me font sourire
Tu vas pas t’en tirer comme ça
C’est quand même toi
qui m’a fait v’nir
L’oublie pas
Je dois r’connaître que le souvenir
Celui qui de loin restera
C’est que l’ennui on l’a fait fuir
T’étais pas fait pour ça
On va pas faire dans le morose
Ni dans le tiède ou le gentil
La descendance
c’est pas grand chose
C’est comme on peut comme un défi
Alors on tient dans ce fragile
Et modeste lien funambule
Un peu de nous, un brin subtil
A se graver sur pellicule
Mais oui on n’va rien s’interdire
Et même continuer le combat
En mettant de nouveaux délires
Dans chacun de nos pas
À la boutique des souvenirs
Sur la devanture on lira
Emportez leurs plus beaux sourires
Et même quelques éclats…
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10. |
L'innocence
02:31
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Dans ces passants danse l’ennui
Où vont ces gens, ces endormis
Mais que font-ils en errance,
Loin des embruns de la chance
Loin des sentiments soudains
Qu’on arrive à rêver
D’un autre monde
Quelques secondes
Pourrait-on décider que
Sur nos brins d’existence
On se plaise à rêver
Réveiller l’innocence
De nos corps à aimer, croire
Qu’on se désire encore
Pour enfin s’arrêter
Tout changer, même le décor
La fin de nos fatalités
De temps qui lasse en temps qui fuit
Courent des passants
soucieux soumis
Mais que font-ils en cadence,
À presser le pas de danse ?
Loin des sentiments sereins
Des belles futilités
Qui font les voiles
Sous les étoiles
Refrain
Dans ces passants sérieux en vie
Dorment des âmes et peu d’envie
Mais qu’ont-ils fait de l’enfance,
Des fous rires avec démence
Loin des sentiments certains
Qu’on ne vit qu’en entier
Tourne la ronde
Danse la fronde
Pourrait-on décider que
Sur nos brins d’existence
On se plaise à rêver
Réveiller l’innocence
De nos corps à aimer, croire
Qu’on se désire encore
Pour enfin s’arrêter
Tout changer, même le décor
La fin de nos futilités
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11. |
C'est un monde
02:09
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12. |
Si tu me serres
02:43
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Si tu me serres on avancera encore sous nos corps solitaires
Si tu te perds tu seras bien plus fort loin de ceux qui s’enterrent
On attend le meilleur on s’enfuit des trop tard
On se cherche sur un quai qui s’égare
On attend le veilleur, la lueur pour un soir
On se rêve au détour d’un trottoir
Si tu me serres juste pour essayer, juste pour nos décors
Si tu me perds on ne saura jamais jusqu’où c’était ce nord
On a tant d’autres ailleurs on a tant d’êtres à voir
On se cherche sur un quai qui s’égare
On attend que s’effleurent nos souffles nos regards
On se rêve au détour d’un trottoir
Si tu espères nos élans tournoyés, nos pas qui dansent encore
Sous nos mystères nos silences affolés y’a l’envie d’autres accords
On entend la mineure mélancolie d’un soir
On se cherche sur un quai qui s’égare
On attend le veilleur, la lueur pour un soir
On se rêve au détour d’un trottoir
On a tant d’autres ailleurs on a tant d’êtres à voir
On se cherche sur un quai qui s’égare
On attend que s’effleurent nos souffles nos regards
On se rêve au détour d’un trottoir
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13. |
Avec folie
02:38
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Si c’est avec folie
que la vie nous emporte
Je réserve un billet,
le temps d’fermer la porte
À nous les ouragans,
les typhons du désir
La grande valse du vent,
tant de souffles à saisir
Je ramasse en passant
mes illusions perdues
Mes mirages vieillissants
sans la poussière dessus
Je prends aussi ces mots
que j’avais posés là
Ceux qui me font défaut
quand l’âme est à l’étroit
Si c’est avec folie
que la vie nous emporte
Ne m’attends pas demain,
ni après, peu importe
Je jouerai l’arrogant,
je f’rai enfin comme si
J’étais extravagant,
un homme de fantaisies
Je laisse des bouts d’enfances,
des souvenirs en vrac
Tous ceux trop lourds de sens
pour tenir dans mon sac
Je laisse ce qui était,
tout ce qui m’a déplu
J’adopte l’imparfait,
ne lui résiste plus
Si c’est avec folie
que la vie nous emporte
Je vous laisse ma raison,
mes peurs en quelque sorte
Je pars pour un asile,
la démence assumée
Un corps encore fébrile,
un cœur pas consumé
Je traîne encore un peu
m’enivrant de senteurs
Une larme au coin des yeux,
nostalgie de malheur
Je vous salue ma vie,
je fus le monotone
Je cours après des « si »,
tout ceux qu’on abandonne
Si c’est avec folie
que la vie nous emporte
Je pars à ses côtés
avant que la cohorte
Des « bon, sois raisonnable »,
« tu le regretterais »
Ne fige l’indomptable,
l’enfant qui sommeillait
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14. |
Des gens formidables
04:06
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On serait des gens formidables
Des êtres parfaits
Des chanteurs charmants,
charitables,
Humbles et discrets
Contre toutes les injustices
Et de tous les combats
Mais on est normalement égoïste
Et c'est chacun chez soi
On ferait des chansons éternelles
Et en quelques couplets
On ferait la terre plus belle
L'homme moins mauvais
Ça ferait de nous des êtres rares
Et comme immortels
Mais on fait des petites
chansons qui se fanent
Et on se fane avec elles
On ferait des chansons utiles
À la société
Pour en dénoncer les dérives
Et les absurdités
Comme tirer sur un oiseau qui chante
Une cartouche en plein coeur
Mais on fait des petites
chansons hésitantes
Et on regarde ailleurs
On dirait des choses essentielles
Et de toute beauté
Comme on serait né avec des ailes
Ça serait pas compliqué
On aurait des mots qui touchent
Et qui transpercent
Les traîtres et les menteurs
Mais on fait des petites chansons
pour le commerce
Et on tremble de peur
On serait des artistes immenses
Des divinités
Considérés comme une chance
Pour l'humanité
Il suffirait qu'on apparaisse
Pour que le monde soit heureux
Mais en fait, les gens nous aiment
Et puis nous laissent
Et c'est sans doute mieux
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15. |
Si le soleil revient
02:07
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Si le soleil revient
Tout ira bien mieux
Si le soleil revient
Tout ira bien
Tout ira bien
Si le soleil s’éteint
Au fond de tes yeux
Si le soleil s’éteint
Prends-moi la main
Prends-moi la main
Si le soleil revient
Réchauffer nos jeux
Si le soleil revient
On ira loin
On ira loin
Si le soleil revient
Tout ira bien mieux
Si le soleil revient
Tout ira bien
Tout ira bien
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2FOLKS Montpellier, France
2FOLKS c'est l'histoire d'un lien avec cette envie un peu folle : réunir 2 voix autour d'une guitare, d'un banjo ou d'un ukulélé. Pour le plaisir des vibrations, des harmonies. C'est un duo qui chante en français sur des arrangements folk. Pour un voyage musical minimaliste intense, riche en émotions ! - www.2folks.fr ... more
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